Après le choc et la sidération, puis l’installation dans un confinement de longue durée, les entreprises se préparent à une période indéterminée plus VUCA que la précédente : volatile, incertaine, complexe et ambiguë… L’ère d’après, l’ère de la résilience.

Selon Boris Cyrulnik, la résilience est la capacité à vivre, à réussir, à se développer en dépit de l’adversité. Appliquée au monde professionnel – et face à cette crise durable –, la résilience des collaborateurs et de l’entreprise devient déterminante pour leur développement futur.

Le Covid-19 se révèle être un « stress test » à grande échelle de cette double résilience individuelle et collective : celle des salariés (capacité à surmonter ses inquiétudes, à développer de nouveaux savoir-être face à l’imprévisible et à faire sens de la crise), et celle de l’entreprise (capacité à surmonter les épreuves, à renforcer ses collaborateurs, à maintenir l’unité et à se projeter) en s’appuyant sur son « commun » (raison d’être, culture, projet opérationnel) quitte à le faire évoluer pour répondre présent aux exigences de la nouvelle ère.