• October 2022
  • Elsa Perez
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Il y a un mois de cela, le Cercle de Giverny réunissait près de 50 intervenants pour débattre des défis des entreprises à l’heure de la responsabilité sociétale et environnementale, et émettre une trentaine de propositions sur des sujets clés. Un Forum inspirant qui nous a soufflé quelques idées pour une communication plus responsable.

La communication interne redistribue le pouvoir

Idée n°1 : faire de la densité carbone des contenus un critère de choix

Nombre d’entreprises se sont fixées des objectifs de réduction de leur densité carbone ambitieux pour ces 10 prochaines années. Pour les atteindre, la sobriété digitale sera essentielle et plus largement celle de toutes les communications de l’entreprise. Or cette notion est aujourd’hui très peu présente dans la communication institutionnelle. L’éco-conception commence juste à pointer son nez dans les cahiers des charges pour la création de sites. Elle est presque totalement absente d’autres champs : réseaux sociaux, publications, campagnes.

Nous avons la conviction que la densité carbone doit devenir un critère de choix stratégique dans la communication. Certaines entreprises appliquent déjà cette règle à leur activité, pensant leurs leviers de croissance à l’aune du budget carbone dont elles disposent pour atteindre leurs objectifs se sobriété. Pour que ce réflexe se développe chez les communicants, Angie travaille – avec d’autres agences concurrentes – à la création d’un éco-score commun qui permettrait à nos clients de bénéficier de données objectives au moment de choisir une stratégie de production de contenus.

Idée n°2 : faire des contenus des supports de sensibilisation à la transition

L’Oréal ou Fnac Darty en ont fait le constat : apposer un éco-score sur ses produits ou des services incite non seulement les consommateurs à en faire un usage plus responsable, mais aussi les collaborateurs à mieux éco-concevoir leurs offres. Autrement dit : lorsque l’on montre à ses parties prenantes que l’entreprise s’engage, elles sont davantage enclines à le faire à leur tour.

Communiquer sur ses propres efforts d’éco-conception n’équivaut donc pas forcément à du « green washing » : il s’agit d’inciter les audiences à adopter elles-mêmes des usages qui en augmentent encore l’impact positive. En proposant, par exemple, à un internaute de choisir de regarder un site en dark mode, de ne télécharger que les images ou les vidéos qu’il veut réellement voir, non seulement on réduit la consommation énergétique de la plateforme, mais on l’éduque encore à des usages responsables. C’est pourquoi chez Angie, nous travaillons aujourd’hui sur l’identification des biais cognitifs permettant de faciliter l’adoption de comportements responsables : le « nudge » au service de la sobriété.

Idée n°3 : faire de la transformation responsable des métiers un levier d’engagement

Comme la transformation digitale, la transition écologique se traduit par la mutation, voire la disparition de certains métiers. Mais là où la première suscitait inquiétude et méfiance, la deuxième est au contraire vécue comme un mouvement positif : l’occasion de vivre ses engagements pour les plus jeunes, d’apporter du sens à leur activité pour les plus expérimentés. Et ce sentiment s’observe quelque soit le niveau de diplôme.

Communiquer sur les engagements de l’entreprise, faire la pédagogie des transformations à l’œuvre dans leur métier et leur secteur, éduquer ses équipes aux bons réflexes professionnels et personnels est donc un puissant levier d’engagement pour les entreprises. Angie accompagne ce mouvement en créant une série de modules pédagogiques sur la RSE permettant de nourrir les communications internes et d’engagement de ses clients. Nos équipes sont également formées à l’animation d’ateliers « 2 tonnes » qui font la pédagogie des bons gestes collectifs et individuels pour atteindre la neutralité carbone.